T’es-tu déjà demandé si tu faisais de la rosacée? De mon côté, je me suis longtemps posé cette question. On entend toute sorte de choses et il devient difficile de faire la part des choses. Comme avoir un rendez-vous avec un dermatologue relève souvent du miracle, j’ai finis par faire « comme si » en attente d’un véritable diagnostique. J’ai tellement lu sur le sujet, que lorsque j’ai finalement pu voir un dermatologue, celui-ci n’a pas réellement pu faire quelque chose de plus pour moi. Sauf me prescrire une crème à 200$, dont je n’ai toujours pas tenté l’expérience. Si, toi aussi, tu te questionnes sur ce sujet, je te présente aujourd’hui un petit résumé de ce que j’ai trouvé sur le sujet. Loin de moi l’idée de me prendre pour une professionnelle. Je te donne simplement mon point de vue en tant que « Face rosée » au quotidien.
C’est quoi au juste?
La rosacée, c’est une maladie chronique inflammatoire de la peau. Elle est beaucoup plus présente que l’on pourrait croire et elle n’est pas tellement grave. À part être difficile pour l’estime personnelle, personne n’en meurt. Par contre, il est important de porter attention aux premiers signes et de traiter sa peau en conséquence. C’est un phénomène qui peut augmenter avec le temps, surtout s’il n’est pas abordé de la bonne façon.
Dans mon cas, la rosacée s’est manifestée d’abord par de petits boutons qui ressemblent à des boutons de chaleur et quelques plaques rouges inexpliquée. Ça partait, ça revenait! D’ailleurs, j’ai toujours eu une peau difficile à cerner puisqu’elle est sèche mais peu aussi être grasse par moment. Peu importe les produits que j’utilisais, rien ne semblait lui convenir. Puis, une amie, qui vivait avec la rosacée depuis un bon moment, m’a fait remarquer que c’était peut-être ce qui m’attendait à mon tour. J’ai donc commencé à m’intéresser à ce sujet.
La principale manifestation de ce phénomène est en réalité une rougeur qui peut être irrégulière au début et devenir plus permanente et apparente à la longue. Les zones les plus touchés sont habituellement le nez, les joues, le menton et le front. La rosacée peut aussi se manifester par les yeux avec des rougeurs ou une sensation de sable à l’intérieur de ceux-ci. Elle peut aussi se présenter sous plusieurs autres formes dont des vaisseaux sanguins dilatés et une sensation de brûlure ou de démangeaison. Les symptômes et la gravité peuvent être variés et imprévisibles d’une personne à une autre.
Malheureusement, aucun traitement n’est définitif et les causes sont encore inconnues (non ce n’est pas dû à de l’alcoolisme ou un manque d’hygiène). Mais je peux tout de même vous donner quelques trucs que j’ai moi-même développé avec le temps.
Que faut-il éviter?
Tu es tanné de te faire dire « Eille, t’as la face rouge!? », comme si s’était étrange ou comme si tu ne le savais pas? Je te donne ici quelques conseils sur ce qu’il te faut éviter. Soyons franc, il ne faut pas non plus s’empêcher de vivre. Seulement, avec cette petite liste plus ou moins exhaustive, vous pourrez faire des choix en toute conscience. La prochaine fois que quelqu’un vous fera cette remarque, vous pourrez le rassurer en lui disant que c’est simplement parce que vous avez mangé épicé.
- Prendre des douches ou des bains chauds (Ayayaye, celui-là est difficile)
- Consommer de l’alcool de façon excessive (perso; tu le sais tout de suite quand j’ai bu, même si ce n’est qu’un verre et je vais rarement plus loin que 3 consommations)
- Manger des aliments chauds et/ou épicés
- L’utilisation de produits topiques irritants (Exemple : j’évite de mettre de l’exfoliant sur mon visage et j’avoue avoir fait une réaction à un tonifiant récemment)
- L’exposition au soleil (Si tu rougis toujours au lieu de bronzer ça peut être un signe)
- L’exposition au froid ou à la chaleur (comme après un exercice).
- Les émotions fortes comme le stress (Ha! ah! Plus difficile à contrôler…)
Comment se traiter?
Le meilleur traitement reste bien sûr d’éviter d’être exposé aux facteurs mentionnés précédemment. On va se le dire, ça ne peut pas nuire même si c’est loin d’être réaliste. Il est aussi possible de voir un dermatologue ou même de passer directement par notre médecin de famille afin d’avoir un traitement approprié à notre situation. Pour ma part, on m’a prescrit la crème Noritate que j’applique tous les soirs (ou enfin j’essaie…) avant d’aller dormir. Il existe d’autres traitements (agents topiques, traitements oraux, etc.) mais, celui-là aide beaucoup et il est peu coûteux. Dans tous les cas, il est important d’en discuter avec un spécialiste qui pourra vous indiquer les bons produits à utiliser pour votre situation.
Bref, si vous souffrez de cette maladie, vous n’êtes pas seul. Plusieurs personnes en sont atteintes et majoritairement ce sont les femmes qui sont le plus touchées. Bien que je crois qu’il y ait pire dans la vie, c’est important de bien se connaître et d’être conscient des solutions possibles afin de pouvoir prendre les précautions nécessaires. Le mot d’ordre : Apprendre à se connaître.
Si vous vivez avec cette problématique, je vous invite à partager avec nous vos petits trucs ou anecdotes. D’ailleurs, j’adorerais connaître les produits beauté que vous utilisez. Aussi, si vous êtes intéressé à en connaître davantage sur le sujet, vous pouvez vous rendre sur le site de l’Association Canadienne de Dermatologie.
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